La présente étude traite de la contribution des cultures maraichères à la résilience socioéconomique des ménages dans la Commune Urbaine de Tibiri-Gobir au Niger. Elle vise à évaluer l’apport socioéconomique du maraichage dans cette commune. La méthodologie s’appuie sur la recherche documentaire, les travaux du terrain (l’observation direct, enquêtes quantitatives et qualitatives) le traitement et l’analyse des données. Les résultats révèlent que les cultures maraichères contribuent à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations dans les villages d’études. Ainsi, en plus des produits légumineux qui sont utilisés dans la préparation de la sauce, d’autres produits qui sont directement consommés pour l’alimentation classique. Quant aux revenus régénérés, ils varient entre 300 000f et 750 000f en fonction de la récolte. Ces revenus sont investis aux achats d’équipements agricoles pour la nouvelle campagne (19%), les denrées alimentaires (19%), les fournitures scolaires (19%) et la santé 17%. Les revenus sont investis également dans la construction des maisons (13%), l’acquisition des parcelles (10%) et en fin dans le mariage (3%). Malgré son importance, des difficultés d’ordre technique, liées aux ressources en eau, à l’invasion acridienne et au manque des gros moyens financiers freinent le la bonne marche du maraichage dans la zone d’étude. Face à ces contraintes, les exploitants sollicitent un appui technique moderne et des subventions conséquentes.
This study examines the contribution of market gardening to the socioeconomic resilience of households in the urban commune of Tibiri-Gobir in Niger. It aims to assess the socioeconomic contribution of market gardening in this commune. The methodology is based on documentary research, fieldwork (direct observation, quantitative and qualitative surveys) and data processing and analysis. The results reveal that market garden crops contribute to the food and nutritional security of the populations in the study villages. Thus, in addition to the leguminous products that are used in the preparation of the sauce, other products that are directly consumed for the traditional diet. As for the regenerated income, it varies between 300,000f and 750,000f depending on the harvest. This income is invested in the purchase of agricultural equipment for the new season (19%), foodstuffs (19%), school supplies (19%) and health (17%). The income is also invested in the construction of houses (13%), the acquisition of plots (10%) and finally in marriage (3%). Despite its importance, technical difficulties related to water resources, locust invasion and the lack of large financial resources hinder the smooth operation of market gardening in the study area. Faced with these constraints, farmers are seeking modern technical support and substantial subsidies.
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